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Cours sur PESSAH
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Cours sur Pessah

 

         C’est avec un grand plaisir que je prends la plume pour souhaiter à ma chère communauté de bonnes fêtes de PESSAH’, un PESSAH’ CACHER VESSAMÉAH’. Je ne saurais vous dire à quel point je compte sur la présence de chacun pour les offices de ces fêtes ainsi que durant les CHABBATOTS de l’année.

         Mobilisons-nous pour venir aux offices afin de donner de la splendeur au roi des rois qui est le Saint béni soit-il. «  BÉrov am adrat mÉlekh » « PLUS IL Y A DE PERSONNES ET PLUS NOUS DONNONS DE LA SPLENDEUR AU ROI ». Chaque effort que nous faisons est récompensé et nous donne du mérite, surtout en ces temps difficiles. Par notre présence aux offices et à nos investissements dans la TORAH, nous protégeons notre famille et tout le peuple juif dans son ensemble. Nous avons tous besoin les uns des autres.

         J’ai décidé de vous parler du 7ème jour de PESSAH’ et du 8ème jour en diaspora, ainsi que de la fête de la MIMOUNA.

         Le 7ème jour de Pessah’ n’est pas une fête en soi comme c’est le cas pour CHÉMINI ATSÉRET de la fête de SOUCCOT, mais il est en fait la fin de la fête de PESSAH’. C’est la raison pour laquelle nous ne disons pas CHÉHÉHÉYANOU dans le KIDDOUCH des dernières fêtes de PESSAH.

         Le 7ème jour de PESSAH’ est le jour dans lequel ont été fait des miracles à nos ancêtres sur la mer. La TORAH nous ordonne : « Et le 7ème jour sera pour vous une convocation sainte, aucun travail n’y sera fait ». Dans la plupart des endroits où il est mentionné dans la TORAH l’ordonnance des 1ères fêtes de PESSAH’, il lui est juxtaposée également le souvenir de la sortie d’Égypte. Cependant, concernant l’ordonnance de fêter dans la sainteté les dernières fêtes de PESSAH’, il n’est juxtaposé à aucun endroit le souvenir du miracle qui eût lieu en ce jour, le miracle de la mer. Également, lorsque la TORAH raconte le miracle de la mer dans la PARACHAT BÉCHALAH’, il n’y a là-bas aucun souvenir du jour dans lequel le miracle se produisit, et il n’y a également pas le souvenir de cette fête.

         Pourquoi ? Car D… a voulu octroyer aux hébreux une fête pour célébrer uniquement la délivrance, et non pas pour nous rappeler la chute de nos ennemis.

         Il faut savoir : Du fait que D… ne se réjouit pas de la chute des mécréants, de même, le peuple d’ISRAËL n’en fait pas des moments de réjouissance.

C’est pourquoi il a été notifié aux hébreux l’ordonnance des dernières fêtes de PESSAH’, avant même qu’ils aient su qu’en ce jour, les égyptiens se noieront dans la mer. C’est la raison pour laquelle la TORAH fait abstraction, même après cela, du rapport qu’il y a entre la sainteté de cette fête et l’ouverture de la mer rouge.

         Et si les juifs se réjouissent en ces jours là, ce n’est que pour le cantique que MOCHÉ et les hébreux chantèrent en ce jour imprégné de l’esprit divin. D… et tous les mondes célestes entendirent leur chant, si bien qu’ils ont mérité que leur cantique soit fixé dans la TORAH pour l’éternité.

 

 

         Cette événement « l’ouverture de la mer rouge le 7ème jour de PESSAH’ » n’est pas mentionnée dans la TORAH écrite en raison de ce qui vient d’être expliqué, mais nous savons par transmission orale qu’il en fut ainsi. Plus tard dans l’histoire, il fut permis de mettre par écrit la TORAH orale, c’est pour cela qu’il nous est désormais possible de connaitre ce détail de notre histoire grâce à des textes écrits.

         À présent, donnons des explications sur la fête de la MIMOUNA.

         Plusieurs communautés ont l’habitude de fêter la fête de la MIMOUNA à l’issue du dernier jour de PESSAH’. Il y a plusieurs raisons à cette fête :

1ère raison : Du fait que la majorité du mois de NISSAN soit passée et que nous n’ayons pas encore été délivrés, c’est la raison pour laquelle nous continuons le repas de fête en attendant notre délivrance. MIMOUNA vient du mot ÉMOUNA ( foi ), c’est-à-dire qu’on a foi d’être délivré prochainement, à un point même que, si le MACHIAH’ tarde, on l’attend toujours.

2ème raison :          Il est connu que les 1ers égyptiens avaient pour habitude de sortir en guerre ornés de leur bijoux. Lorsque les égyptiens se noyèrent le 7ème jour de PESSAH’ dans la mer et ont été rejetés au bord de l’eau, les hébreux ne purent pas rassembler l’or en raison de la sainteté de la fête. C’est pourquoi ils attendirent jusqu’à la sortie du H’AG ( de la fête ) pour prendre l’argent ( MAMONE ) d’où l’appellation MIMOUNA.

3ème raison :          Dans la langue arabe, « MIMOUN » désigne le destin. Il y a une tradition que la MIMOUNA est un bon jour pour la rencontre de sa future compagne ainsi que pour les affaires.

4ème raison :          Beaucoup ne mangent pas les uns chez les autres durant PESSAH’. A priori, ce fait crée l’éloignement et la désunion. C’est pourquoi nous fêtons la MIMOUNA, où l’on s’invite les uns chez les autres. Ceci nous permet de comprendre que la raison pour laquelle nous n’avons pas mangé ensemble, n’est qu’une raison de CACHEROUTE.

         Je vous souhaite de passer cette MIMOUNA dans la plus grande sainteté possible et dans les règles de notre TORAH.

PESSAH CACHER VÉSSAMÉAH’.      

 

LE RABBIN Michael ATTALI

 

 

 

 

 

 

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